2020
26 janvier au 23 février 2020
Libbey Griffith et Denis Palmer
Libbey Griffith
Déclaration de l'artiste
J'ai peint toute ma vie et mon travail continue de changer. Actuellement, mon objectif est la peinture de portrait.
Pour l'instant, ces portraits sont réalisés à partir du modèle en une séance de trois à quatre heures. Ils sont basés sur le "geste", et cette méthode détermine le style.
Je peux souscrire à la description souvent utilisée de "danser avec de la peinture sur la toile' en rythmes et en motifs, en coups de pinceau et en couleurs. Pour moi, peindre est un plaisir et une expérience émotionnelle.
Toute la procédure consiste à prendre des notes, à voir (parfois avec les yeux de l'esprit) et à prendre note après note. Bien que je me soucie des modèles individuels et que je ressente une affinité pour eux en fin de journée, si je peins une ressemblance proche, c'est par inadvertance, honnêtement.
Être artiste, c'est mon identité. Je me cache derrière d'être artiste et je cherche à être un artiste.
Denis Palmer
Denis Palmer dessine et peint à l’aquarelle, préférant travailler presque exclusivement en direct sur le terrain, ce qui lui permet de capturer l’ambiance du moment: la récolte du sirop d`érable, le Jour du Souvenir (11nov.), l`Exposition Agricole de Cookshire, la compétition de labourage, les encans, la vie au bar de l`Hôtel à Sawyerville et les événements quotidiens meublant la vie de famille, d`amis et de voisins. Il enregistre ainsi des histoires, des anecdotes, des discussions et des disputes qu’il tente d’incorporer dans ses œuvres. Chaque année ou presque, il voyage vers le nord du Québec (Chibougamau, La Baie James, le Parc de La Vérandrye) pour explorer les parties du Québec où les histoires et les traditions sont anciennes dont il est un étranger. Toutes ses œuvres arrivent à divers degrés de finition, mais cela reflète son processus de création et ma démarche artistique.
Septembre à novembre 2020
Les fantômes de l'inconscient
Grégoire Ferland
Grégoire Ferland mène une double carrière de peintre et de sculpteur depuis une trentaine d’années. Né à Saints-Anges, au Québec, en 1946. Il a vécu à Bogota et vit maintenant tour à tour entre Montréal et East Angus où il a installé un atelier depuis quelques années. Ses productions rayonnent sur les deux Amériques. Il compte des expositions individuelles et des expositions collectives au Canada (Toronto, Montréal, Québec), aux États-Unis (New York, New Jersey) et en Amérique latine (San Salvador, Mexique, Colombie).
L’obscurité habille la lumière et enrobe les figures et les formes qui imprègnent les tableaux récents de Grégoire Ferland. Les nuits que peint l’artiste servent de fond à ses toiles ou à ses feuilles de papier. Qu’elles soient noires ou grises ou bleues ou verdâtres ou rougeoyantes, les nuits justifient toujours l’éclairage de lignes surgies de taches ou de traînées sombres.
C’est donc une peinture de l’étrangeté que produit Grégoire Ferland. En définitive, l’artiste propose des espaces qui relèvent, au gré du regard, du genre paysage, du genre portrait ou aux deux genres en même temps tant les éléments de ses compositions semblent solidaires, tant ils paraissent soudés au lieu où ils évoluent. Cette coïncidence fond et forme, permet une pluralité d’interprétations et beaucoup de rapprochements : ceux justement auxquels un voyageur se livre dans le saisissement d’un environnement étranger.
5 décembre 2020 au 3 janvier 2021
Marché de Noël des artistes
Frédéric Lapointe
Frédéric Lapointe est allé chercher sa formation autant en génie électrique qu’en littérature, autant en langues modernes qu’aux Beaux-Arts. Pour lui, un artiste doit faire feu de tout bois. Son imagination fleurit au contact de la nature, qui lui rappelle ses années d’enfance à Bury. Ses paysages, quoique fortement inspiré de lieux réels, sont tous inventés : il lui semble qu’il les revisite alors une deuxième fois en remodelant leur composition et leurs couleurs. Une profonde méditation est pour lui l’occasion d’un voyage. Ramassant les impressions de la journée, il visite en rêvassant les parcs et les rues qu’il a traversé durant la journée. Avec ses couleurs vives et pures, il exprime avec une vibrante spontanéité les sensations de ces promenades imaginaires.
Philippe Rouleau
Biographie à venir
Céline Gendron
Céline Gendron est originaire de l’Estrie. Elle a fait un DEC en arts à Sherbrooke dans les années 70, puis un BAC en Arts visuels et médiatiques à l’Université du Québec à Montréal au début des années 2000, avec mention d’honneur. Elle a participé à des expositions solos et collectives et elle a reçu des mentions soulignant la qualité de son travail, dont le premier et le deuxième prix du jury du Festivart de Frelishburg et le deuxième prix du jury du Musée du Mont St-Hilaire. La Boutique du Musée des Beaux-Arts de Sherbrooke présente ses œuvres. Son travail fait partie de plusieurs collections privées et publiques au Canada, aux Etats-Unis et en Europe. Ses oeuvres figurent notamment dans des films, des téléséries et des publicités.
”J’ai passé mon enfance près du Mont Orford. Après avoir vécu plusieurs années à Montréal je suis revenue m’installer en Estrie. Toujours sensible à Montréal, j’y retourne régulièrement et j’y apprécie la diversité de l’offre culturelle. J’aime explorer, découvrir, apprendre, puis revenir chez moi à la campagne. Je trouve mon équilibre entre ces deux univers.
Mon quotidien est encore empreint de cette enfance passée à la campagne à vivre au rythme des saisons. Je suis dans mon élément au jardin, en forêt, ou près de l’eau à écouter le vent. Je privilégie la lenteur, le silence et le calme. Je suis une personnalité sensible pour qui la perception et le ressenti sont au coeur de mon être. Mon travail d’artiste est motivé par l’envie de transposer l’essentiel de ces émotions sur la toile ou le dessin. Pour ainsi rendre l’essence des choses dans une recherche d’harmonie et de sensibilité. Mon parcours artistique est intimement lié à cette façon de vivre.”
Françoise Euzénat
Bio
Marie-Claire Plante
Marie-Claire Plante (Mariclair) est née à Ste-Anne-de-la-Rochelle au Québec. Dans les années 80, elle s’installe à Sherbrooke en Estrie où elle vit présentement.
Passionnée par les arts depuis l’enfance, elle explore le plus de techniques possibles : dessin, peinture, textile, mix media… Elle cumule plusieurs formations de maîtres en art visuel, privées et en groupe, avec des artistes reconnus tels que Francine Labelle, Seymour Segal, Laurent Bonet.
En 2005, un besoin viscéral de s’exprimer librement l’amène dans l’univers de l’art abstrait.
Elle ouvre son atelier professionnel et depuis produit des œuvres abstraites en grand format entre automatisme et expressionnisme abstrait.
Elle est membre du RAAV et de la Federation of Canadian Artists.
Elle est représentée par la Galerie Archambault Lavaltrie, NAK Ottawa, Galerie Perkins Danville et Singulart Web.
Récipiendaire de plusieurs prix depuis 2012, elle est citée fréquemment dans les médias locaux (TV, radio, presse).
Les œuvres font partie de collections publique et privées au Canada, États-Unis et en Europe.
DÉMARCHE ARTISTIQUE
Inspirée par les courants expressionnistes abstraits et l’automatisme, la peintre Mariclair Plante produits des œuvres vibrantes et poétiques. Libérée des contraintes, elle peint à l’écoute de son senti émotif. Son inspiration première sera son vécu et son chemin non-figuratif. Cela commande un état d’être en suspension enfin libéré des interférences. Ce que d’aucuns nomment la quête du vide. Elle arrive à cet état en méditant et en n’écoutant que le tambour de son cœur.
C’est de là que jaillissent les correspondances en « synchronicité » avec ses gestes devenus alors à la fois les antennes et le véhicule de son univers émotif. D’ailleurs c’est le geste initial qui guidera tous les autres exprimant un grand tout, indéfini et néanmoins singulièrement présent.
Sa mission est d’ajouter une touche de sensibilité et de bonheur au quotidien de chacun en mettant en couleurs des émotions indescriptibles avec des mots.
Yong Sook Kim-Lambert
Peintre anadienne origine coréenne, Yong Sook Kim-Lambert (YSKL) a étudié les beaux-Arts à l’université Honk-Ik à Séoul. Elle expose à plusieurs occasions en Asie en Europe, aux États-Unis et au Canada. Ce parcours géographique a certes enriche les œuvres de l’artiste, comme en témoigne ses œuvres empreintes d’orgialité. Artiste professionnelle membres du RAAV, elle a obtenu plusieurs prix et distinctions nationales et internationales dont Artist Magazine award (AWS international Exhibition), Monarch Litho Award (NWS international show) et le Premier prix au State Museum of Pennsylvania National Art Competition décerné par Charlotta Kotik qui préside département d’art contemporain au Brooklyn Museum of Art de New York.
On se trouve ses œuvres dans plusieurs collections publiques et privées dont celle de Loto-Québec, du Musée Canadian de l’histoire, de la Chambres des communes du gouvernement du Canada et du Southern Alleghenies Museum of Art aux États-Unis.
Ida Rivard
Préoccupée par notre mode de vie occidental, de plus en plus mondial, je réagis à la pollution médiatique des idées et idéaux et refuse la modernisation antiseptique. À l’instar de Hundertwasser qui abhorrait la ligne droite, j’estime que les matériaux laissés pour compte méritent qu’on s’y attarde, avec leurs lignes croches. Autodidacte, j’associe des matières initialement hétéroclites, qui ensemble cependant, forment un tout cohérent, tel pourrait être l’humanité dans ses relations sociales et aussi avec les mondes végétal, animal et l’immensité astrale. Voilà, c’est ça : mes assemblages et sculptures sont des hommages à la biodiversité, qui elle, n’a que faire des conventions dictées par les magnats du capitalisme.
Malgré la lourdeur de la cause qui m’anime, ou peut-être à cause d’elle, je recherche une esthétique soigneuse (sic !), qui donne envie de jouer et d’inventer. Giacometti disait : « Que ça rate, que ça réussisse, après tout c’est secondaire ». Chercher, créer, avancer et reprendre ! Je transforme donc ces objets qui abondent, jonchent et débordent dans une quête de poésie esthétique. Sans renier notre modernité et ses avantages technologiques, j’accuse l’obsolescence programmée de véritable fléau pour notre pérennité. Collectivement, il me semble que nous nous sommes éloignés de notre vitalité créatrice, que nous nous dégageons de nos responsabilités citoyennes, que nous passons peut-être à côté de notre essence. Je cherche à poursuivre autrement.
Grégoire Ferland
Grégoire Ferland mène une double carrière de peintre et de sculpteur depuis une trentaine d’années. Né à Saints-Anges, au Québec, en 1946. Il a vécu à Bogota et vit maintenant tour à tour entre Montréal et East Angus où il a installé un atelier depuis quelques années. Ses productions rayonnent sur les deux Amériques. Il compte des expositions individuelles et des expositions collectives au Canada (Toronto, Montréal, Québec), aux États-Unis (New York, New Jersey) et en Amérique latine (San Salvador, Mexique, Colombie).
L’obscurité habille la lumière et enrobe les figures et les formes qui imprègnent les tableaux récents de Grégoire Ferland. Les nuits que peint l’artiste servent de fond à ses toiles ou à ses feuilles de papier. Qu’elles soient noires ou grises ou bleues ou verdâtres ou rougeoyantes, les nuits justifient toujours l’éclairage de lignes surgies de taches ou de traînées sombres.
C’est donc une peinture de l’étrangeté que produit Grégoire Ferland. En définitive, l’artiste propose des espaces qui relèvent, au gré du regard, du genre paysage, du genre portrait ou aux deux genres en même temps tant les éléments de ses compositions semblent solidaires, tant ils paraissent soudés au lieu où ils évoluent. Cette coïncidence fond et forme, permet une pluralité d’interprétations et beaucoup de rapprochements : ceux justement auxquels un voyageur se livre dans le saisissement d’un environnement étranger.
John Ward
Né en Angleterre en 1946.
Arrivé au Canada en 1967.
Autodidacte et GCE Art en 1963, Royaume-Uni.
Influences importantes :
Van Gogh, Cézanne (aquarelle),
J.E.H. MacDonald, Isaac Levitan...
Commence à peindre sérieusement au début des années 1980. Le travail est diversifié en styles et techniques (paysage, nature-morte, portrait, abstrait). Forte base en dessin, la forme humaine est importante. Concentration en aquarelle et dessin avec beaucoup de paysages.
Aux alentours de l'an 2000 : une nouvelle série de toiles contemporaines, à l'huile surtout, le corps humain y figure souvent. Aussi, une série sur papier de riz, à l'encre et aquarelle, sur un thème figuratif «Les voyages du batelier».
En 2018, un renouveau sérieux en peinture dans le style abstrait-contemporain.
Pourquoi l'artiste moderne continue de peindre, quand tout a été fait et en dépit des méthodes de création de plus en plus technologiques?
John pense que la vie continue et qu'il y aura toujours des artistes. Ils créent pour se réaliser et plaire à autrui. Il voit quelque chose de bien dans la plupart des styles et en a expérimenté quelques-uns lui-même en cours de carrière.
Ses oeuvres différentes s'influencent mutuellement, ce qui fut utile dans sa progession artistique, dit-il. Elles sont bien sûr liées par sa touche personnelle et il pense qu'un jour elles se réuniront pour former un tout spécial et excitant.
Louise-Andrée Roberge
J’ai eu le coup de foudre pour la peinture et le dessin à 10 ans lors d’un atelier-libre du samedi donné par Mlle Lecomte à l’OTJ de Sherbrooke. J’ai suivi des ateliers de dessin avec Mme Joyce Cochrane aux Loisirs de ma paroisse et ensuite, j’ai reçu une bourse du Conseil des Arts de Sherbrooke pour assister au Camp d’arts d’Orford, camp d’été destiné aux jeunes artistes en devenir.
Puis, suivent les études aux Beaux-Arts de Québec de 1965 à 1970. J’ai ensuite poursuivi ma démarche en explorant différents médiums par mes propres moyens tout en travaillant comme illustrateur et graphiste. Papier mâché, sculpture sur bois, gravure, dessin animé, tissage, cuir ciselé et vitrail sont un éventail de diverses techniques qui m’ont passionnée et que j’utilise au besoin dans mes créations. Je privilégie le dessin. Il a une place importante dans mes œuvres.
Louis-Pierre Bougie
Né à Trois-Rivières en 1946, Louis-Pierre Bougie dessine depuis l’enfance. Il s’initie aux techniques de l’estampe à l’École des Beaux-arts de Montréal (1967) auprès de la professeure Angèle Beaudry, une aquafortiste accomplie. Bougie poursuivit sa formation dans différents ateliers : l’Atelier libre de recherche graphique de Montréal, la Guilde Graphique, l’atelier Arachel, chez Luc Nadeau et à l’atelier Graff. En 1978, le Musée du Québec (MNBAQ) lui consacre une première exposition solo d’envergure, Bougie n’a que 32 ans. Les dessins et toiles exposés sont alors qualifiés de surréalistes et d’oniriques. L’année suivante, il obtient une première bourse du ministère des Affaires culturelles du Québec (ancien CALQ) qui lui permet de réaliser un séjour d’étude d’un an en Europe.
Luc Pallegoix
« Je travaille à l'ancienne, avec un œil sur le temps et une vision du futur. »
Luc Pallegoix est un peintre, photographe et artiste textile basé au Canada dont les œuvres ont été exposées tant à l'échelle nationale qu'en France. Il assimile son expression artistique à celle de la composition d'un livre, car c'est une exploration de personnages, de personnalités, de lieu, de temps, d'action, d'aventures, d'épisodes et d'intrigues. En outre, les mots figurant dans les diverses pièces de Pallegoix sont régis par un système strict influencé par sa formation universitaire structuraliste.
Robert Péloquin
Après avoir terminé ses études en art et design dans sa ville natale de Winnipeg au Manitoba, Robert a émigré à Montréal, où il a travaillé comme illustrateur pour le département de la recherche en neurologie de l’Université de Montréal (Groupe des Sciences Neurologiques).
Il a été fasciné par la façon dont le verre peut être chauffé et formé dans les laboratoires, de là, il a décidé de quitter sa carrière à Montréal pour devenir un artiste de verre dans les Cantons de l’Est.
Il a étudié la fusion du verre au Sheridan Collage à Toronto, le verre moulé à l` Espace Verre à Montréal, la peinture sur verre à New York avec le regretté Albinis Elskus, un peintre figuratif de verre.
Plus tard Robert a ouvert un studio où il a restauré des vitraux figuratifs a travers l’Estrie et le Québec. Il a conçu et fabriqué des vitraux personnalisés pour des environnements commerciaux et résidentiels.
Le verre chauffé et fusionné ont attirés son attention, donc avec l`aide de différentes subventions gouvernementales, il se perfectionne et devient co-fondateur de Surface Design, spécialisée dans la conception et la fabrication de meubles et d’accessoires contemporains utilisant le verre le granit et le métal. Ils ont vendus au travers le Canada et les États-Unis.
Aujourd'hui, Robert exploite toutes ses compétences acquises pour créer des sculptures reflétant son environnement et ses pensées. Ses sculptures sont composées de métal, de verre et de pierre.
Odette Gauvreau
Mes tableaux représentent surtout des paysages et des oiseaux
Je peins depuis une vingtaine d’années, j’ai débuté en prenant des cours de dessin qui m’ont amené à essayer tous les médiums, mais je reviens toujours avec un immense plaisir vers le pastel sec qui est pour moi un inconditionnel.
Suivre ce cours a aussi fait en sorte que j’ai commencé à collaborer aux cours donnés aux enfants et de fil en aiguille j’y ai été impliquée jusqu’en 2012, activité qui fût vraiment stimulante.
J’ai aussi suivi un cours de pastel d’une semaine à l’École d’été de Mont-Laurier ce qui a généré pour moi une invitation à participer à un atelier de pastel donné par l’artiste peintre Anne Lemieux à Kamouraska. J’ai aussi animé un atelier de pastel dans le cadre de l’une des activités offertes aux participants d’un colloque s’adressant à la Table des responsables de l’éducation des adultes du Québec, deux activités qui furent une expérience enrichissante de partage et d’apprentissage.
Peindre pour moi est une activité libératrice, je ne vois rien, je n’entends rien et mon cerveau se vide de tout ce qui n‘est pas en lien avec la peinture. En plus du pastel je fais aussi du vitrail, de la mosaïque, et j’ai aussi en cours d’exécution quelques pièces en papier mâché. Et quand je ne pratique aucune de ces activités mon imagination prend le relais pour jongler avec des nouvelles idées et projets.